Cette cascade nous l'avions découverte quelques années an arrières, mais avec les courts d'eau qui sortent de leurs lits, le spectacle devrait être plus joli. Effectivement aucun regret d'avoir dû escaladé, par endroit, pour se frayer un passage suite au débordement des eaux sur les sentiers. La nature nous a offert de superbes cascades, à découvrir...c'est la continuité des gorges d'Enval.

Quelques photos...

Samedi encore humide, pluie, bruine et brouillard, la totale. Encore une fois le vélo reste au garage, les baskets sont de sorties. Départ au bas de la vallée de sans souci en suivant le torrent, d'où se jette l'eau de la cascade de l'écureuil. De là nous monterons au dessus de Loubeyrat soit 591 m de dénivelés pour 23 km.

Le retour se fait de nuit en retrouvant le sentier de sans souci, partant du lieu dit Le Colombier. Nous sommes confrontés à un gros problème, car le sentier passe par dessus plusieurs mini torrents. Par endroit des ponts de fortunes, et à d'autres faut sauter par dessus des pierres. Avec la fonte des neiges et les fréquentes pluies, les torrents sont en crus, et malheureusement nous sommes pris au piège, ne pouvant franchir la cascade s'étant formée avec cet amas d'eau.

Demi-tour et par chance dans la nuit, Cyril aperçoit un panneau indiquant la cascade de l'écureuil, et ouf un pont passe dessus la cascade, nous permettant de retrouver nos sentiers connus.

Dommage mon APN n'a pas aimé l'humidité, et je n'ai pas pu immortalisé la cascade vue d'en haut avec cette quantité d'eau. Donc rando à refaire pour les clichés...

Météo venteuse et pluvieuse en cet après midi de fin d'année, alors le vélo reste au garage et place à la rando. Rien de mieux que des bois pour être à l'abris des intempéries. Voici quelques photos de ces magnifiques oeuvres taillées dans la masse...

J'avais soumis l'idée à Cyril de faire cette marche nocturne en mode rapide, quelques années en arrière je participais en gardant un oeil sur le chrono, en arrivant vers 8h30-9h00. Je voulais renouveler cette expérience.

Depuis octobre, nous avons foulé les chemins afin de parfaire nos entraînements. En principe nous options pour de randos d'environ 25 km. Cyril terminera sa saison cycliste plus tard, du coup il loupera quelques séances commando !!! Cela se fera sentir sur le final le jour J !!!

Dimanche 4 décembre 0h00, départ donné à Thiers, mon GPS ne répond pas, quelques minutes de retard et tout rentre dans l'ordre. Cyril donne le tempo sur la traversée montante de Thiers, il se faufile entre la foule de marcheurs. Je suis, et pourtant ce départ rapide ne me plait pas, car je garde le souvenir des muscles jambiers tétanisés lors de précédentes participations. Finalement, je ne ressens pas ce phénomène cette année, alors que Cyril va vite souffrir à cet endroit précis.....C'est lui qui a donné le rythme !!!

Comme nous avons doublé beaucoup de groupes, pas grand monde à chaque ravitaillement, restauration rapide, pas envie de se refroidir. Nous ferons les descentes à petites foulées, cela permet de casser le rythme de la marche permettant aux muscles de récupérer. Parfois, souvent même, mon instinct de compétition reprend le dessus et je me tire la bourre avec des groupes de coureurs, allongeant ma foulée....

Je prends également plaisir pendant les montées, doublant pas mal de groupe qui ne font que courir dans les descentes en ayant du mal à garder leur rythme en montant.

La nuit est claire est la température très basse, les routes sont verglacées surtout après St Just  en Chevalet, les battons aident bien à garder l'équilibre.

Kilomètre 47, Cyril commence  à faiblir....il devient un fardeau !!! De mon coté, pas un pète de jeu. Il trottine pour me rattraper, mais la fin est proche et gardant un moral de battant, il va terminer ce challenge que je lui ai imposé !!!

Marie terminera vers 12h30 et Solange sera obligée de stopper son parcours au kilomètre 32.

57 km en 8h10 pour 1525 m de dénivelé.